L’autoroute transchablaisienne, de son petit nom officiel « A412 », est un vieux projet qui date des années septante, abandonné puis relancé et toujours contesté.
Depuis quelques années, les villes de Genève et Carouge, mais aussi diverses associations comme France Nature Environnement, Les Amis de la Terre, La Déroute des Routes, Attac, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports ou encore la Confédération paysanne font front commun contre la liaison Thonon-les-Bains-Machilly (-Annemasse), considérée comme « anachronique » et « écocidaire ».
Des mobilisation sous la bannière « L’après-route » se sont déroulées dans tout le territoire français. Concernant le projet chablaisien, c’est sur la commune de Perrignier que le convoi de nombreux tracteurs et de centaines d’opposants s’est dirigé, pour partager un morceau de pain et de reblochon sur les terres menacées de la ferme Roch.
Les intervenants ont demandé l’annulation du projet, mais aussi ont plaidé en faveur du développement des transports publics autour du Léman Express et dans l’axe Thonon-Douvaine-Genève.
Les élections législatives françaises sont ici scrutées de près. En effet si le parti présidentiel à maintenu son soutien à l’A412, l’alliance de gauche et des écologistes Nouveau Front Populaire, en dynamique dans les sondages, a annoncé « un moratoire sur les grands projets d’infrastructures autoroutières » , un des points clé pour « relever le défi climatique » .